Le monochrome se défile au profit de couleurs printanières
La lumière revient dans nos coeurs. A travers cette vidéo inédite Irina Khä vous invite à son défilé , organisé parmi les œuvres de Murakami exposées à la Buronzu Gallery.
Si Camus trouvait au plus profond de l’hiver un invincible été, dans le monde de la mode, c’est une délicate brise printanière qui se faufile entre deux épaisseurs matelassées, et qui s’invite d’ores et déjà sur les portants d’Irina Khä.
Une légèreté bienvenue, qui a servi d’inspiration a un défilé exclusif, organisé parmi les œuvres de Murakami exposées à la Buronzu Gallery, parce que la mode n’est rien si pas une forme d’art. Et que nulle mieux qu’elle ne peut améliorer notre humeur, en amenant littéralement de la couleur dans un quotidien qui en manque parfois cruellement. L’inspiration derrière ce happening ultra chic ? L’envie d’entreprendre une promenade positive, qui part du noir, indissociable de la saison, vers la couleur, en passant par le beige, qu’on savoure en total look.
Noir c'est noir...
Plus d’espoir, vraiment ? Si ces derniers temps, les injonctions à reléguer le noir au placard se font toujours plus pressantes, chez Irina Khä, on s’inscrit résolument à contre-courant de la tendance, et on fait rimer noir avec élégance. Ce qui ne veut pas dire qu’on renie la couleur pour autant, au contraire : le color block est plus tendance que jamais, et la couleur n’est jamais plus espiègle que dans la collaboration entre Murakami et Vuitton.
L'art et la manière
À ne pas confondre avec son homonyme littéraire, qui se prénomme lui Harumi, Takashi Murakami est considéré comme l’héritier spirituel d’Andy Warhol. Et qu’une rétrospective lui soit consacrée à Liège, par une jeune galerie émergente, fait aussi l’effet d’une bouffée printanière dans une ville qui, bien que malmenée par la conjoncture actuelle tramatique, fait de chaque défi une opportunité.
Initiateur du mouvement Superflat, exposé aux quatre coins de la planète, la collection qu’il a signée pour Vuitton se revend aujourd’hui jusqu’à 70.000 euros pièce et chaque sac est aujourd’hui considéré comme une véritable œuvre d’art.
Une esthétique qui inspire aussi cette sélection, qui pioche allègrement dans les créations Saint Laurent, Balenciaga, Prada, Zimmerman ou encore Max Mara.
Sans oublier les escarpins tout beaux tout belges de la créatrice Virginie Morobé, qui foulent le nec plus ultra de la culture liégeoise pour les besoins de ce défilé pas comme les autres.
Principautaires, nous? Fières de notre Cité ardemment inspirante, disons. Et si la Buronzu Gallery (lien), qui nous a gracieusement accueillies pour les besoins de ce shooting mode, réalise un coup de maître avec sa rétrospective Murakami, Liège ne manque pas de bonnes adresses culturelles.
Chez Christine Colon (lien) , Pablo Flaiszman et Malgorzata Paszko prennent la relève de Marlis Albrecht et Jivko, tandis qu’à la galerie Lierhmann (lien), c’est Jörg Döring qui s’expose.